“Il faut croire aux étoiles tes angoisses et tes tourments ne sont qu’un grain de sable qu’une larme dans l’océan.”
Richard Anthony
Un jour quelqu’un m’a dit : « si tu pleures c’est parce que tu as mal. »
La conversation avait continué mais en raccrochant cette phrase est restée et m’a interpellé plusieurs jours encore jusqu’à ce que je décide de vous faire part de mes révélations des derniers jours.
Jusqu’à là j’aurais pu être d’accord mais à partir de ce moment, je n’étais plus en accord avec cette affirmation.
Verser des larmes, c’est une dépense d’énergie supplémentaire, ça fatigue. Quand on pleure, on fait des grimaces et puis parfois ça abîme le maquillage qu’on a mis du temps à poser et puis parfois on gaspille énormément de mouchoirs en papiers. Enfin, souvent, les personnes autour ne prennent pas le temps de comprendre nos larmes, alors souvent vous les cacher, seul(e) dans votre chambre, aux toilettes ou d’une autre façon.
Alors, pourquoi ce revirement émotionnel soudainement ? Moi qui était réputée de pleurnicheuse depuis ma tendre enfance. Ne le serai-je plus, désormais ? Ou allais-je enfin pouvoir apprivoiser ces torrents de larmes ?
Je ne me souviens pas combien de temps a duré ma réflexion au sujet de cette affirmation mais j’ai décidé de vous en faire part car ça a remis en question mon rapport avec mes propres larmes.
Je suis une personne qui me suis découverte un tempérament hyperémotive. Je m’émeut assez facilement, j’ai de l’empathie et je capte facilement l’atmosphère autour de moi.
Par exemple, je ne compte plus le nombre de films que j’ai regardé devant lesquels j’ai pleuré de joie, de tristesse. Je ne compte plus le nombre de fois, gamine, que j’ai pleuré pour un oui et pour un non. Je ne compte plus le nombre de fois que j’ai pleuré en étant confronté à une situation émotionnelle difficile (la mort, l’échec,…) même quand il ne s’agissait pas de moi. Comme vous l’aurez compris, j’ai énormément pleuré. Si on avait posé une bassine d’eau avec une taille équivalente à un bassin de piscine pour y déposer toutes mes larmes depuis ma tendre enfance jusqu’à aujourd’hui, il est probable qu’on pourrait probablement plongé dedans cet été. Cependant, je doute que ça vous dit de nager dans un bassin de larmes. C’est un peu salé et par agréable sur la peau.
Beaucoup de souvenirs ont remonté en surface ces derniers mois. Ces moments nostalgiques ont naturellement provoqué, chez moi, quelques larmes.
Parfois, la révolte face aux souffrances dans le monde peuvent me causer beaucoup d’émotions.
Puis, il y a d’autres évènements bien plus personnels qui causent en nous tellement d’émotions que pour ma part, j’accepte qu’on ne peut pas être de front partout pour gérer la situation alors je lâche une chute d’eau émotionnelles.
En écrivant ces mots, j’ai une énorme prise de conscience. Les émotions ne me font plus peur et mes larmes ne sont plus mes ennemies.
Au contraire, cette phrase n’a pas confirmé le mal en moi. Elle a été simplement une révélation de délivrance. J’ai réalisé que mes larmes ont toujours tenté de me délivrer un message de libération. Mes larmes me permettent de me délivrer des croyances qui me bloquent. Mes larmes m’ont toujours aidé et accompagné. Je n’ai pas mal en soi quand je pleure. Je permets à une porte de s’ouvrir, un pont de se construire, une flamme de se raviver, une vie de (re)naître. Ce qui me fait mal, peut-être, est-ce le refus inconscient d’ouvrir la porte, de construire le pont et de raviver la flamme.
Mes larmes sont ma façon authentique d’accueillir le processus.
Après cette conversation, je me suis sentie différente et en même temps dans la plénitude de mon être. Je suis devenue moi-même et je l’acceptais.
Voilà, mon expérience des larmes.
C’est certain, je ne pleure plus comme avant après ça. Car j’ai compris, l’histoire de mes larmes.
Et vous, que vous font ressentir les larmes à ce jour ?
Je vous souhaite une multitude d’expériences enrichissantes.
Prenez soin de vous et si vous pouvez de vos proches,
Christina
La musique que j’écoutais lors de la rédaction de l’article
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