“Il reste toujours quelque chose de l’enfance, toujours…” Marguerite DURAS, Des journées dans les arbres
Mes chers camarades créatifs, en ce jour, j’espère de tout cœur que vous vous portez à merveille.
Comme convenu, je continue mon défi mensuel de mes listes de 29 choses pour immortaliser mes 29 ans.
Ce mois-ci, je vous partage mes souvenirs d’enfance. Ceux de la liste ne sont que ceux qui m’ont le plus marqué au cours de ma vie jusqu’à aujourd’hui. Ce sont les étapes de ma vie qui m’ont permis de comprendre pourquoi je suis devenue celle que je suis aujourd’hui.
Ma deuxième liste en cliquant sur le lien : 29 choses que j’ai appris et découvert
Ma liste trois
De jolis et de moins jolis … des souvenirs juste inoubliables, parce qu’ils m’ont forgé.
- Je jouais a barbie, aux poli-pocket, aux playmobile et aux voitures avec mon frère.
- Que mes grand-parents nous ont abonnés à « j’aime lire ».
- Nos courses à pied en famille tous les dimanches.
- Nos vacances d’été à Madagascar.
- Mes parents me racontaient souvent que je disais les choses à l’envers. Par exemple, pour dire que je voulais aller en haut, je disais je voulais aller en bas, etc.
- Mes parents m’ont raconté que je répondais souvent « je m’en fous » à mon arrière-grand-mère.
- Il parait que j’aimais bien sortir. C’était le seul mot que connaissais sans le confondre.
- Ma folie du rêve américain. Je rêvais de l’Amérique : les grandes voitures, les grandes maisons … la Vie en Grand !
- Je jouais plus avec les enfants plus jeunes que moi qu’avec ceux de mon âge. Mes camarades me disaient que c’était bien pour moi d’être avec ceux qui avaient le même âge mental. Quand on te dit ce genre de remarque à 14 ans, tu peux le prendre mal mais aujourd’hui, je suis bien contente et même ça me flatte de faire plus jeune que mon âge.
- Mon prof de français au collège qui m’a dit un jour : « tout vient à point à ceux qui attendent ». Depuis, ce fut l’une de mes citations favorites et m’a souvent accompagné. Je me demande ce qu’il est devenu ce professeur. Il était déjà assez âgé à cette époque.
- J’étais une petite fille espiègle.
- Je n’étais pas une grande sœur délicate et attentionnée avec mon petit frère. On avait seulement 3 ans de différence donc il fallait comprendre.
- Je me souviens avoir eu ma période des « je sais ». Tout ce que mes parents me disaient, je me souviens avoir souvent répondu « je sais ». Ce qui, vous pouvez l’imaginer, avait l’art d’agacer mes parents.
- Je me souviens avoir aimé inventer des histoires.
- J’aimais déjà écrire, coller … tisser des scoubidous, un petit peu coudre.
- J’ai commencé à manger du piment vers 10, 12 ans et qu’est-ce que j’aime ça !
- Mes parents m’ont raconté que j’ai gouté du vin vers 6 ans et du café un peu plus jeune.
- Je me souviens avoir cousu un mini oreiller à la main.
- Je me souviens d’avoir connu un ami de mon père qui avait une souris comme animal de compagnie. C’est quand même rare.
- Je me souviens de cette lettre d’amour que j’avais écrite pour un garçon et qui l’a fait fuir.
- Je me souviens que j’ai galéré de ma 5ème à la 3ème parce que j’avais dit à une fille que j’étais amoureuse d’un garçon et que je lui avais demandé de le lui dire.
- Je me souviens de mon professeur en CP qui avait dit à ma mère : « je ne sais plus quoi faire avec votre fille, madame ».
- A douze ans, j’ai dit mon premier gros mot mais je ne le répèterai pas ici. C’était un moment vraiment ridicule pour moi. Il y avait une fille qu’un groupe d’ami à moi n’aimait pas (Floriane, elle s’appelait), on l’a approché et un de mes camarades, Alex, m’a ordonné de l’insulter.
Moi, j’étais hyper timide, et un peu le mouton. Comme je voulais me faire accepter en quelque sorte, j’ai répété et j’ai insulté la fille sans trop de savoir que ce que je disais à propos d’elle était vrai ou non. Je me souviens de la tête que je faisais et je me sens encore ridicule en y pensant là.
- Je me souviens d’une maitresse, Madame Carré. J’en rigole maintenant parce que je la trouvais méchante. Peut-être parce qu’elle était de nature Carré finalement.
- J’étais souvent punie…avec les garçons. Je me souviens une fois elle m’a fait sortir parce que j’avais ramené ma poupée Barbie. Maintenant mon fils ramène sa boite à jouer, il n’est pas puni. Que les temps ont changé en 29 ans.
- A 12 ans, j’ai versé mes premières larmes à cause d’un garçon, non pas que j’avais le béguin mais parce qu’on a voulu me faire croire que j’avais le béguin pour ce garçon et comme je ne savais pas me défendre. Je pleurais
- A 13 ans j’ai dansé pour la première fois avec un garçon sur la chanson de Tragédie, Eternellement.
- A 14 ans, En voyage scolaire, nous sommes allés en Espagne. Je me souviens qu’un garçon m’avait écrit quelque chose sur le cahier de souvenir de voyage, genre « Je t’aime ». C’est la première fois qu’un garçon me le disait. Moi, j’avais répondu : Moi non plus. Est-ce que je l’avais vexé. Je ne sais pas. Mais si j’ai répondu cela, c’est que je le ressentais vraiment. Peut-être je croyais avoir le béguin pour lui mais finalement, ce n’était pas le cas.
- La première bête dont j’ai eu réellement peur dans mes souvenirs, c’était à la Réunion et c’était un caméléon.
Et vous, quelles sont vos souvenirs d’enfance qui vous ont le plus marqué et pourquoi ?
Petit rituel pour alléger l’intensité d’un souvenir : fermer les yeux, respirer trois fois, poser sa main sur le cœur, en étant conscient des battements de votre cœur et du mouvement de toute la vie en vous et autour de vous, dire trois fois merci.
Elevez vos âmes et déployez vos ailes, Papillons !
Vous êtes des Lumières,
Merci de me lire,
Créativement et spirituellement Vôtre,
Christina Jaka
- Vous pouvez suivre mes activités de blog sur ses autres réseaux sociaux :
- YouTube : Christina Jaka

8 commentaires sur “29 souvenirs d’enfance”